Hommage au peuple italien pour le prochain "Fanfares aux balcons" valaisan
En l'espace de trois petites semaines, c'est devenu un rendez-vous incontournable : les fanfares aux balcons, Acte III, c'est ce samedi à 21 heures.
En l'espace de trois petites semaines, c'est devenu un rendez-vous incontournable : les fanfares aux balcons, Acte III, c'est ce samedi à 21 heures.
Tout a débuté voici trois semaines, lorsqu’un habitant de Fully a une petite idée : pourquoi ne pas réunir les deux fanfares du village, le temps d'une musique ? Le pari d’Alain Léger, c’est de voir les musiciens du coin sur leur balcon, à 21 heures précises. Mais voilà, les réseaux sociaux ont vent de la manoeuvre, votre radio préférée aussi… Et à 21 heures, des dizaines de personnes, partout en Valais, se réunissent pour jouer Marignan, l'hymne officiel du canton. Notre vidéo, résumant la soirée, rencontre un gros succès, plus de 60'000 vues en quelques heures. La boule de neige grossit. Le samedi d'après, alors que l'hymne national résonne, tous les villages valaisans semblent s’accorder.
Hommage au peuple italien
Juliana Bender s'y connait en musique, elle est directrice de l'Union instrumentale d'Ayent-Anzère et de l'Echo du Jorat d'Evionnaz, elle joue dans le Brass Band 13 étoiles. C'est elle désormais la coordinatrice du mouvement. Et pour ce samedi, un hommage particulier est rendu : «Nous avons choisi «Bella Ciao», un chant de révolte italien, devenu plus tard un hymne à la résistance dans le monde entier, c’est pour nous une façon de rendre hommage à nos voisins qui se battent au quotidien contre le virus».
Toutes les générations concernées
«Bella Ciao», un hommage à nos amis transalpins. Un clin d’oeil aussi à tous ces Valaisans d'origine italienne. «Tant que nous ne pourrons pas regagner le chemin du local de répétition, nous continuerons à jouer depuis notre balcon», poursuit Juliana Bender. «Toutes les générations jouent le jeu, ça va des enfants de 4 ans aux musiciens de 70 ans et plus. Tout le monde sort au balcon pour jouer le morceau !»
Notre reportage à écouter ci-dessous