Happyland, 30 ans, s'offre un lifting progressif

Tandis que le Happyland de Granges souffle ses 30 bougies, le parc d’attractions est peu à peu plongé dans une fontaine de jouvence. Depuis un an, ses nouveaux propriétaires s’activent pour lui redonner un coup de jeune et rappeler son existence aux habitants de la région. Si l’on en croit le co-gérant Florian Carron, le lieu était à deux doigts de la retraite à leur arrivée. Son visage n’avait plus changé depuis plusieurs années. Pire, certaines infrastructures étaient victimes de pannes trop régulières. Pour l'heure, pas moins d'une centaine de milliers de francs ont déjà été injectés dans le parc. Une toute nouvelle attraction safari sera d'ailleurs inaugurée ce samedi (le coût de la facture avoisinne 70'000 francs).

Redorer le blason d’un lieu déjà existant, avec son histoire et ses couacs ; la tâche ne parait pas simple. "Mais commencer à zéro aurait été encore plus difficile, répond Florian Carron. Et c'est un challenge stimulant de rebooster sa réputation."

Heureusement, Florian Carron, son frère et sa soeur comptent aussi sur l’expérience de leur père, fondateur du Labyrinthe aventure à Evionnaz. "C'est sans doute un atout, admet Florian Carron. L'offre des deux parcs n'est pas comparable, mais on peut y observer ce qui marche ou non, et les erreurs à ne pas faire. Nous en discutons régulièrement." De futures collaborations plus officielles ne sont d’ailleurs pas à exclure. "Il est trop tôt pour en parler", sourit le co-gérant.