Handicap à domicile : le Valais favorable à plus d'aides de l'AI
Garder un enfant avec handicap ou maladie grave à domicile relève souvent du défi, au point d'attirer suffisamment l'attention du politique pour envisager des aides nouvelles.
Garder un enfant avec handicap ou maladie grave à domicile relève souvent du défi, au point d'attirer suffisamment l'attention du politique pour envisager des aides nouvelles.
Le conseiller national UDC Rudolf Joder a déjà obtenu un large soutien à son initiative parlementaire (déposée le 27 septembre 2012) pour modifier, dans ce sens, la loi sur l'assurance invalidité.
A deux jours du terme de la consultation, même le Conseil d'Etat valaisan s'est rallié, dans sa position, à l'idée d'augmenter les aides, dans la mesure où, en plus, la correction répond à une égalité de traitement entre le domicile et les institutions, précise le gouvernement. Actuellement, l'AI propose déjà dans certains cas une contribution d'assistance avec un plafond mensuel. Il reste souvent insuffisant pour des familles qui naviguent à vue avec des compléments de type associatifs ou privés. En Valais, Cerebral, association de parents d'enfants IMC est particulièrement active dans ce registre en proposant un service de relève (sur un prix à 25 francs de l'heure, 17 sont subventionnés alors que le solde est à charge des familles). "Le service est toutefois limité à 200 heures par année" Bruno Perroud, directeur de Cerebral Valais (interview ci-dessous). Selon lui, la démarche politique actuelle est nécessaire à tous les points de vue. Elle changerait fondamentalement l'opportunité des personnes en situation de handicap de choisir leur vie comme le préconise la Convention des droits de l'homme.
Le dossier retournera dès vendredi dans les mains d'Ignazio Cassis, président de la commission santé et sécurité sociale du national. Si l'initiative est validée, deux articles de la loi sur l'assurance-invalidité seront modifiés.