Goran Bezina: "Si le HC Sierre veut grandir, il lui faut une nouvelle patinoire"
En hockey sur glace, le HC Sierre, privé de play off et déjà assuré du maintien, termine sa saison en roue libre.
En hockey sur glace, le HC Sierre, privé de play off et déjà assuré du maintien, termine sa saison en roue libre. Le club de Graben se penche déjà sur la saison prochaine. Un des dossiers à régler: la prolongation (ou non) de Goran Bezina.
Au programme du HC Sierre d’ici la fin de saison: le tour de classement. Celui-ci commence ce vendredi, avec la réception à Graben de Zoug Academy. Les hommes de Dany Gelinas ne risquent rien dans cette dernière phase de championnat, car ils sont déjà assurés du maintien en Swiss League. L’occasion, durant ces six derniers matches, de préparer la saison prochaine.
Volonté commune entre Sierre et Bezina
Le HC Sierre a déjà prolongé son entraineur Dany Gelinas, ses étrangers Guillaume Asselin et Eric Castonguay, Arnaud Montandon et son gardien Remo Giovannini. Les Rouge et Jaune ont aussi engagé l’attaquant du HC Viège Tomas Dolana. Par contre, pas d’annonce – pour le moment - concernant Goran Bezina. Mais aussi bien du côté du joueur que des dirigeants, il semble y avoir volonté de poursuivre l’aventure. «J’ai été approché par la direction du HC Sierre et je veux poursuivre ma carrière, à Graben», déclare le principal intéressé. Alors qu’il fêtera ses 40 ans le mois prochain, le Montheysan est convaincu de pouvoir encore apporté à son équipe, notamment en terme d’expérience.
La saison prochaine, Goran Bezina le sait, sera certainement plus compliquée sur le plan sportif que celle qui vient de s’écouler. «Le club doit comrpendre qu’on ne pourra pas, avec la même équipe, refaire ce qu’on a fait cette année. Désormais, les équipes de Swiss Leauge sauront ce dont on est capable et ne nous prenderons plus à la légère, comme ça a pu être le cas durant le présent exercice.»
«Le club doit comrpendre qu’on ne pourra pas, avec la même équipe, refaire ce qu’on a fait cette année»
Enceinte «vétuste»
Surtout, Goran Bezina souhaite que le HC Sierre grandisse. Et pour cela, celui qui a débuté sa carrirère professionnelle il y a 23 ans voit un pas inéuctable à franchir: «Si le club veut grandir, il lui faut une nouvelle patinoire, ça tout le monde le sait. On voit à Viège, qui vient de construire la Lonza Arena, ça leur apporte énormément. Recruter des joueurs et séduire les sponsors est comliqué dans cette enceinte vétuste.» Et Goran Bezina de reprendre: «Il faut faire les choses intelligemment et ne pas jeter l’argent par les fenêtres, ce qu’ils font déjà très bien actuellement. Attention aussi à ne pas reproduire les erreurs du passé. Il faut grandir graduellement.»
«Avec toute l’expérience que j’ai et avec tout le monde que je connais dans ce milieu que je fréquente depuis 30 ans, je me dis que ce serait bête de mettre tout cela à la poubelle.»
Que ce soit pour dans six matches ou la saison prochaine, Goran Bezina sait que sa carrière touche bientôt à sa fin. Il est convaincu de poursuivre dans le milieu du hockey: «Avec toute l’expérience que j’ai et avec tout le monde que je connais dans ce milieu que je fréquente depuis 30 ans, je me dis que ce serait bête de mettre tout cela à la poubelle.»
A Monthey, seul, à tenter des choses sur le béton
Dans cette optique, l’ancien joueur de Genève Servette apporte une attention particulière à la nouvelle génération, qu’il cotoie notamment dans le vestiaire du HC Sierre. Il mesure l’importante évolution entre eux et le Goran Bezina qui devenait pro en 1998: «Les jeunes, aujourd’hui, sont beaucoup plus informés, ils voient les styles de jeu, les techniques d’entrainement sur internet... ils sont par conséquent beaucoup plus avancés dans ce domaine-là.»
Et le défenseur de 40 ans de se souvenir: «Nous, on s’est formés tout seul. A Monthey, quand j’ai commencé, j’essyais des choses sur la glace ou sur le béton derrière la patinoire. Aujourd’hui, quand ils sont aux portes du professionnalisme, les jeunes savent ce qu’ils doivent faire, dans quelle direction ils veulent aller et ils sont pris en charge plus rapidement que nous à l’époque.»