Gestion des risques environnementaux : le Valais a fait juste sans attendre "la polémique Rossier"
En matière d’environnement, « il n’y a pas, à ce jour, de situation à risque inconnue du Canton ».
En matière d’environnement, « il n’y a pas, à ce jour, de situation à risque inconnue du Canton ». Quant à celles qui sont identifiées, « elles sont gérées de façon constante par les entités cantonales concernées ».
C’est Anne-Christine Favre, professeure à l’Université de Lausanne et à l’EPFL qui le relève officiellement. Mandatée comme experte par l’inspection cantonale des finances (IF) et la commission de gestion du Grand Conseil (COGEST), elle a livré son premier rapport intermédiaire sur l’analyse des éléments de l’affaire « Rossier » du point de vue du droit environnemental.
Le canton n’a pas attendu la polémique Rossier pour gérer la situation
Dans son avis de droit, l’experte conclut que la situation est gérée correctement par le Canton et que les situations environnementales à risque, notamment la remontée de la nappe phréatique liée à la 3ème correction du Rhône, sont connues et ont été gérées de façon immédiate. Au surplus, elles font l’objet d’une surveillance constante par les entités cantonales concernées.
L’information à la population, qui constitue également une obligation légale, a, pour Anne-Christine Favre, été constante et pas seulement à compter de la polémique suscitée par le départ de Joël Rossier.
Au sujet des allégations de Joël Rossier selon lesquelles une décision du Conseil d’Etat aurait été modifiée après la séance de ce dernier, l’IF démontre qu’elles ne correspondent pas à la réalité des faits.
Dans un communiqué, le gouvernement, s’annonce satisfait. Même si certains points nécessiteront encore des vérifications ou des réflexions, il prend acte de ces conclusions.