Fusion de communes à Ayent : le Conseil d'Etat ne s'en mêlera pas
Le bras de fer entre le Conseil général d’Ayent et la municipalité aura duré toute la législature, mais le Conseil d’Etat n’interviendra pas.
Le bras de fer entre le Conseil général d’Ayent et la municipalité aura duré toute la législature, mais le Conseil d’Etat n’interviendra pas. Selon lui, il n’est pas possible de conclure que l’exécutif a voulu obstruer les réflexions quant à une éventuelle fusion avec des communes voisines.
Le Conseil d'Etat n'interviendra pas dans le conflit qui oppose le Conseil général d'Ayent à la Municipalité, et qui portait sur une éventuelle fusion avec des communes voisines. C'est la conclusion d'un long feuilleton, qui a commencé en octobre 2017. A cette époque, suite à un postulat PLR, le législatif demandait au Conseil communal de se pencher sur cette question "tant au point de vue organisationnel que financier". La municipalité y a répondu en juin 2019, précisant que les communes voisines n'étaient pas intéressées par un mariage. Une réponse qui n'a pas convaincu le Conseil général.
Plainte rejetée
Après de multiples discussions infructueuses avec la municipalité, le législatif dernier a déposé une plainte auprès du Conseil d'Etat valaisan en début d'année. Qui la rejette donc, estimant que le conseil communal n'a pas voulu «sciemment manquer à ses obligations». Selon le gouvernement valaisan, il appartiendra aux nouvelles autorités communales de se pencher à nouveau sur cette problématique qui «mérite assurément une réflexion approfondie, sérieuse et sereine».