Frédéric Favre filme la vie dans son pays, et celui-ci le lui rend bien
Le réalisateur valaisan Frédéric Favre a reçu vendredi soir le Prix culturel de la Ville de Sion.
Le réalisateur valaisan Frédéric Favre a reçu vendredi soir le Prix culturel de la Ville de Sion. Une récompense en guise d’encouragement pour son parcours artistique.
Le cinéma, ce Sédunois l’apprivoise durant ses études, puis au côté du réalisateur Daniel Schweizer qu’il assiste. En parallèle, il enseigne au collège. Mais à 35 ans, l’appel de la caméra est plus fort et Frédéric Favre plaque tout pour réaliser ses propres films.
Ce qui l’intéresse, ce sont les "gens normaux". Frédéric Favre veut braquer les projecteurs sur monsieur et madame tout le monde qu’une épreuve ou un exploit peuvent transfigurer. Ces héros du quotidien, ce sont les coursiers à vélo de Lausanne qu’il suit dans son film "Cyclique". Ce sont les alpinistes amateurs de la Patrouille des glaciers qu’il accompagne dans "Encordés". Deux longs métrages sélectionnés dans plusieurs festivals suisses et internationaux, et même ovationnés en Chine, ce qui n’enlève rien à la saveur du Prix de la Ville de Sion :
Frédéric Favre a beaucoup travaillé à l’étranger. Le cinéaste a notamment tourné en tant qu’assistant en Israël ou encore en Amazonie. Pourtant dans ses propres longs-métrages, il filme la vie de son pays et son canton:
Deux autres tribus sont actuellement derrière la caméra de Frédéric Favre : celle des écoles de recrue et celle des étudiants et professeurs du collège à Sion.