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Franc fort et intérêts négatifs: une aubaine pour les pouvoirs publics

Deux mois après la suppression du taux plancher entre le franc et l'euro par la Banque Nationale Suisse, l'économie valaisanne – comme l'économie suisse – n'est pas prête à voir le bout du tunnel, si l'on en croit l'économiste en chef et CIO d'UBS Europe, Andreas ...

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
18 mars 2015, 09:49
Andreas-Hoefert
Andreas-Hoefert ©

Deux mois après la suppression du taux plancher entre le franc et l'euro par la Banque Nationale Suisse, l'économie valaisanne – comme l'économie suisse – n'est pas prête à voir le bout du tunnel, si l'on en croit l'économiste en chef et CIO d'UBS Europe, Andreas Hoefert, de passage mardi à Martigny (interview ci-dessous).
L'occasion de mesurer l'impact de cette décision du 15 janvier avec un franc toujours considéré comme une valeur refuge qui le raffermit d'autant plus, dans un contexte où l'euro à un franc dix n'est de loin pas garanti, estime Andreas Hoeffert. Conséquence : en plus des coûts de production plus élevés dans notre pays, le change alourdit encore la facture lors de l'exportation. Mais ces réajustements ont aussi engendré une nouvelle approche dans l'économie avec des taux négatifs sur le marché des devises. En clair : le débiteur peut encaisser un intérêt en contractant un emprunt. Les "pouvoirs publics pourraient profiter de cet argent à bon marché pour des investissements de toute manière nécessaires et de les faire un peu plus tôt que le séchéances auxquelles ils devraient être faits, pour relancer comme cela l'activité", propose Andreas Hoeffert. Car a contrario, pour les entreprises, les solutions sont à chercher dans des recettes douloureuses mais éprouvées, estime le CIO d'UBS, comme "réduire les coûts, ce qui va être très difficile et qui paradoxalement n'est pas très bon pour l'économie surtout si l'on réduit les salaires… il faut également augmenter la productivité, chercher de nouveaux marchés…".
Sauf que toutes les entreprises d'exportation ne disposent pas, ni des mêmes moyens, ni des mêmes marchés. Et les industriels valaisans le ressentent déjà fortement. Alors ce type de solution oui, mais pas sans effort estime leur président Grégoire Iten (interview ci-dessous) : "ce sont des pistes à explorer mais partir dans de nouveaux marchés, c'est comme un nouveau produit, je ne prends pas ma mallette en revenant le lendemain avec plein de contrats", dit-il.
De la part des pouvoirs publics, Grégoire Iten espère une simplification des procédures et des facilités dans les marchés publics pour les entreprises locales.

Christian Hermann
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