Forte augmentation des rassemblements sauvages en Valais : message de fermeté de la police cantonale
A l'exemple du cas de Crans-Montana, ce week-end, les fêtes non-autorisées se multiplient cette année en Valais. Peut-être une conséquence du Covid. Mais la police cantonale avertit : c'est tolérance zéro. D'autant que les stupéfiants y circulent en abondance.
Le rassemblement non-autorisé d'une centaine de personnes qui a été dispersé samedi par la police cantonale valaisanne à Crans-Montana n'est pas un cas isolé. C'est le 25ème recensé en 5 ans dans le canton mais surtout déjà le 12ème cette année. Le phénomène connaît ainsi une brutale accélération qui inquiète les autorités et forces de l'ordre. On appelle ça des "Goa party", du nom de la ville indienne où ce style de musique, de la dance-trance, a émergé à la fin des années '80.
Le commandant de la police cantonale, Christian Varone, a donc décidé de délivrer un message de fermeté. "Nous ne tolérerons pas ça sur le territoire cantonal valaisan", lance-t-il. C'est tolérance zéro".
"L'objectif est de protéger notre jeunesse" Christian Varone, commandant de la police cantonale valaisanne
Christian Varone appelle aussi les communes à faire preuve de la plus grande vigilance lors de la location de salles ou de couverts. Et si la situation leur échappe, il les invite à aviser immédiatement la police cantonale. Car l'alcool coule à flot lors de ces manifestations. Il y a déjà eu des comas éthyliques. Mais ce qui préoccupe davantage, c'est la circulation abondante de stupéfiants comme ecstasy, amphétamines, LSD et cocaïne. Les organisateurs sont et seront dénoncés tout comme les consommateurs de substances illicites.