Fini les bougies polluantes : 90% des chaufferettes en Valais remplacées par des versions "écolos"
En ce début de mois d'avril, le monde agricole se tient prêt aux possibles baisses brutales de température.

En ce début de mois d'avril, le monde agricole se tient prêt aux possibles baisses brutales de température. On pense notamment aux bougies, installées dans les champs, prêtes à servir en cas de coups durs. On apprend aujourd'hui que 90% de ces chaufferettes, à l'origine très polluantes, ont été remplacées par des versions plus "écolos".
Tout le monde a en tête le terrible épisode d'avril 2017 et le froid polaire qui avait décimé les arbres fruitiers et les vignes, jusqu'à -10 degrés en plaine ! Deux ans plus tard, ils se disent prêts les agriculteurs. Un nouveau système d'alerte est opérationnel, le réseau d'irrigation a été rénové.
Reste la question des bougies, les fameuses chaufferettes. Or ce système est très polluant, il occasionne beaucoup de fumée. Des voix s'étaient d'ailleurs élevées pour dénoncer ce genre d'installations... Or aujourd'hui, tout a changé : Benno Huber, responsable produits au domaine du Tilley à Ardon, parle d'évolution radicale en Valais. "Le 90 % des bougies a été changé dans notre canton, pour des versions beaucoup moins polluantes ! Aujourd'hui, on ne s'attend plus voitr d'immenses masses de brouillard sur la plaine du Rhône et sur l'autoroute".
90%, un chiffre confirmé par Olivier Borgeat, secrétaire général de l'IFELV, l'Interprofession des Fruits et Légumes du Valais." Oui effectivement, les chiffres avancés sont justes. Avant, on avait des bougies à base de pétrole. Aujourd'hui, c'est essentiellement de la paraffine végétale, naturelle." On avance également le système des chaufferettes à pellets, qui se développe dans notre canton.
Les raisons de ce changement ? Pour Olivier Borgeat, "il y a une prise de conscience des fabricants d'une part, ils ont énormément travaillé sur ces produits. Mais il y a aussi une demande des producteurs d'avoir des produits beaucoup plus propres. Des progrès soutenus et demandés par les producteurs, par la branche et par tous les acteurs de la filière".
