Financement cantonal des soins aux forêts protectrices: l'association Forêt Valais réagit
La forêt nous protège des dangers naturels à condition d’être entretenue.
La forêt nous protège des dangers naturels à condition d’être entretenue. Les règles du jeu qui détermineront le mode de financement cantonal des soins aux forêts protectrices pour les cinq prochaines années ne sont pas encore clairement établies. C’est la raison qui pousse l’association Forêt Valais à réagir. Elle demande, au travers d’un postulat urgent interpartis, un moratoire de deux ans pour maintenir les conditions du forfait actuel, mais également la création d’un groupe de travail afin d’élaborer un système transparent et équitable. Un système qui permettrait d’assurer le financement des soins aux forêts protectrices. «De plus, il faut ajouter la contrepartie cantonale de francs 1,7 millions par an au budget pour assurer le financement des 400 ha de forêts protectrices supplémentaires inscrits dans la convention avec la Confédération», indique le communiqué de Forêt Valais.
La forêt nous protège des dangers naturels à condition d’être entretenue. «Hors, le traitement de nos forêts est encore largement insuffisant : en moyenne en Valais, il se passe plus de 50 ans entre deux interventions en forêt protectrice. Avec les années de sécheresses et de tempêtes que nous avons vécues, les forêts ont besoin du soutien de nos sylviculteurs pour affronter le changement climatique». C’est pour cette raison, que les propriétaires de forêt soutiennent l’accord avec la Confédération de traiter 2'000 ha de forêts annuellement, au lieu des 1'600 ha/an de ces dernières années… à condition que le Canton mette sa part du financement.
Selon Forêt Valais, il faut définir les besoins et en assurer le financement et non adapter les traitements au financement disponible. Les propriétaires de forêt demandent un moratoire de deux ans et la création d’un groupe de travail avec tous les partenaires pour définir un mode de financement qui permette d’atteindre l’objectif: traiter la forêt pour renforcer sa fonction de protection. «Personne ne souhaite s’engager pour cinq ans dans un système qui n’est pas encore abouti et qui laisse de nombreuses questions ouvertes.»