Ferdinand, le projet de médiation cuturelle des Archives de Sion, fête son premier anniversaire
Le projet de médiation culturelle des Archives de la Ville de Sion nommé Ferdinand a un an. Il s'agit de capsules vidéos tournées pour raconter des anecdotes historiques sur les réseaux sociaux. Un petit succès à l'échelle des Archives de Sion, selon leur responsable Coline Remy.

Le personnage de Ferdinand anime les réseaux sociaux des Archives de la Ville de Sion depuis un an exactement. Incarné par le comédien Christophe Burgess, il a pour vocation de faire connaître des aspects historiques de la ville de Sion aux Sédunois. Il apparaît dans de courtes vidéos sur Instagram, Facebook et Youtube, et raconte au public des anecdotes sur leur ville avec humour.
C'est Coline Remy, la responsable des Archives de la Ville de Sion, qui l'a imaginé. Le but : dynamiser les réseaux de la section. "J'ai pensé que ce serait plus dynamique de mettre en scène un personnage plutôt que moi-même pour narrer ces anecdotes", éclaire-t-elle.
Un crieur public issu des Archives
Pour le créer, Coline Remy s'est inspirée librement de Ferdinand Simmelmeyer, crieur public de la ville entre 1859 et 1902, qu'elle avait déjà rencontré dans les Archives. Pour l'archiviste, le personnage s'est imposé de lui-même. "Ce tambour public était là pour donner les informations importantes aux Sédunois, avant les panneaux d'affichage", explique-t-elle. Et comme les documents n'en disent pas énormément sur lui, il a été possible d'être créatif. "Nous avons aussi pu concevoir ses mimiques et sa personnalité."
Des anecdotes qui traitent de lieux bien connus
Un travail qui a beaucoup occupé Coline Remy et Benjamin Brahovic, le réalisateur de Ferdinand. Tous deux travaillent en collaboration sur le projet. Les sujets sont d'abord choisis par la responsable des Archives municipales, qui les trouve au fil de ses recherches, dans les documents de la ville. Ils sont ensuite mis en scène par le réalisateur.
En une année, seize courtes vidéos – ou capsules - ont été enregistrées. Certains thèmes ont particulièrement plu à Benjamin Brahovic. "Les anecdotes qui traitent de lieux que les Sédunois rencontrent tous les jours", glisse-t-il. Un exemple ? "La fontaine du Lion, la grande fontaine qui se trouve sur le Grand-Pont et que tout le monde connaît", sourit-il.
Pour fêter les un an de ce projet de médiation culturelle, le studio a ouvert ses portes ce jeudi. Une nouvelle visite sera organisée dans le studio de Pentamedia le vendredi 25 avril, de 17h30 à 19h.