Faillites à répétition: les Syndicats chrétiens du Valais en colère
Les Syndicats chrétiens du Valais en ont assez des « sociétés en cascades ».

Les Syndicats chrétiens du Valais en ont assez des « sociétés en cascades ».
Trop facile, disent-ils, de laisser une société partir en faillite en ouvrant dans la foulée une nouvelle entreprise dans la même branche mais vierge de toute dette et avec son lot de lésés, le travailleur en tête de liste.
Les SCIV illustrent le malaise par deux procédures en cours auprès de l’office des poursuites de Martigny : celle concernant Josias Rywalski SA - active dans l’alimentaire, l’immobilier et les industries – (l’évaluation des dettes est en cours) et celle de GPI SA – gypserie et peinture – anciennement Grand René et Fils SA, avec une masse en faillite de plus de 4 millions de francs avant l’appel à créanciers. « Une procédure normale qui ne devrait pas se terminer avant un an substitut du préposé Stéphane Maramigi Sollicités pour cette dernière par d’anciens collaborateurs privés de salaires ou de cotisations à des charges sociales, les SCIV envisagent désormais de s’attaquer directement à l’administrateur, René Grand.
Partant de ces exemples, les syndicats chrétiens revendiquent aujourd’hui l’introduction d’un carnet de mesures urgentes. Ils réclament notamment un durcissement de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite et un allongement de la prescription de créances liées au droit du travail de 5 à 10 ans. Quant aux administrateurs, dans les cas de comportements frauduleux et récidivistes, ils « doivent être exclus du Registre du commerce ». les SCIV qui comptent sur leurs relais politiques à Berne pour être entendus.