Evoluer ou mourir : l'Internat du collège de Saint-Maurice face à son avenir

Nous sommes le lundi 20 août, le jour de la rentrée des classes pour plus de 50'000 étudiants valaisans. L’occasion de s’arrêter sur une véritable institution de notre canton : l’Internat du collège de l’abbaye de Saint-Maurice.

Et ce constat, il est en péril. Depuis des années, les effectifs se réduisent comme une peau de chagrin. A tel point qu'en cette rentrée, ils ne seront qu’une toute petite vingtaine à venir dormir à l’Internat, contre 270 dans les années 1960 !

A l'Abbaye de Saint-Maurice, on est conscient de cette érosion et de ce risque de fermeture définitive.

Pour le chanoine Antoine Salina, directeur du "Foyer-Internat", il faut désormais communiquer, mettre en avant les avantages d'une telle institution : "le bouche à oreille ne suffit plus. Nous devons faire vivre l'Internat, une page si importante de notre Abbaye. Nous allons nous y atteler avant de le voir disparaître, de façon plus agressive, en communiquant d'avantage. Notamment sur les réseaux (sociaux). Si l'on veut continuer à vivre, nous n'avons pas le choix. Garder un lieu d'accueil est indispensable".

En parler d'une part... Le faire évoluer de l'autre.  Depuis quelques temps, on accueille des étudiants extérieurs au collège. Ils peuvent venir de la HEP, de l’école Ardévaz de Sion ou de l’école de commerce et de culture générale de Martigny par exemple..."Il est même question cette année que nous recevions un apprenti", se réjouit Antoine Salina.

A noter également cette nouveauté en cette rentrée : le nom officiel de l'institution a changé. Désormais, il s'agit du  "Foyer-Internat" du collège de l'Abbaye de Saint-Maurice.

Évoluer ou mourir, les responsable de l'Internat ont choisi. Le temps du changement est venu.