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Eteindre totalement les lampadaires quelques heures la nuit, une mesure qui fait son chemin

Le Val-de-Ruz (NE) éteint bien toutes ses lumières entre minuit et 4h45 du matin, pourquoi pas Collonges?

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
16 avr. 2019, 18:00
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pollummonde ©

Le Val-de-Ruz (NE) éteint bien toutes ses lumières entre minuit et 4h45 du matin, pourquoi pas Collonges? Le président de la commune valaisanne, Fabriche Blanchut y pense sérieusement. Il a déjà remplacé les lampadaires du village par du LED et réduit depuis quelques années la luminosité de 70% à partir de 22h. Plusieurs raisons l’ont poussé à faire ces changements: réduire la facture énergétique, économiser de l’électriciter et éviter la pollution lumineuse. Certaines communes comme Martigny ont déjà commencé à installer des capteurs sur certains lampadaires afin de réduire l’intensité lorsqu’il n’y a personne.

Pollution lumineuse : derrière cette expression, on veut parler de ces halos de lumières omniprésents provoqués par l’éclairage public, les vitrines ou encore les décorations. D’ailleurs, les astronomes qui peinent à voir les étoiles ne sont pas les seuls à en souffrir: le sommeil des humains et l’équilibre de la faune et de la flore seraient également touchés.

Face à cette question qui se pose de plus en plus – un postulat à récement été déposé au Grand Conseil et le Canton a sorti une brochure explicative – l’argument de la sécurité sur la route et dans les rues fait pourtant souvent obstacle à un abaissement de l’intensité des lumières. Pourtant, selon le Président de Collonges, au regard des expériences faites par Neuchâtel par exemple, il y aurait même moins de vol lorsqu’il fait plus sombre.

Arnaud Zufferey ingénieur au service de l’énergie et des forces hydro-électriques du Canton et observateur de la question depuis une quinzaine d’années, reste nuancé quand il s’agit de sécurité. Il faut voir les situations au cas par cas. Mais paradoxalement, sur les routes, par exemple en rase campagne, il pourrait être dangereux d’installer une lumière forte à un carrefour. «On assisterait à un effet d’éblouissement au contact de la lumière, suivi d’un trou noir puisque l’oeil prend quelque secondes à s’habituer à l’obscurité.»

Selon l’ingénieur, le Valais est dans la moyenne en matière de mesures contre la pollution lumineuse. Mais pour lui, ce qu’il manque, c’est surtout une vision politique à long terme.

Diana-Alice Ramsauer
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