Entremont : 7 cas de coqueluche confirmés à Liddes
Plusieurs cas de coqueluche ont été détectés dans l’Entremont. La commune de Liddes a pris les précautions nécessaires pour éviter la propagation de cette maladie extrêmement contagieuse. Une situation qui n'est pas inhabituelle. Le médecin cantonal suit son évolution de près.
La commune de Liddes a été alertée lundi dernier par le Service de la santé publique. Plusieurs cas de cette maladie extrêmement contagieuse, causée par une bactérie, ont été détectés. «Nous avons effectivement été avertis qu'il y avait des cas de coqueluche au sein de l'école», confirme Stève Lattion, président de la commune de Liddes.
Sept cas confirmés
Depuis le 11 janvier, 4 cas ont été signalés dans les classes de 1-2H de Liddes. Aujourd’hui, certains enfants sont déjà de retour à l’école. La situation n’a donc pas nécessité la fermeture des classes. Deux enfants de la crèche, âgés de18 mois et 4 ans, ont également été touchés. «Actuellement, on est à quatre enfants malades à l'école et deux petits à la crèche. Cela semble être un suivi normal de la maladie, sans qu'il y ait véritablement un foyer important. Il ne faut pas être alarmiste», assure Véronique Laterza, directrice des écoles primaires pour l’Ecole régionale de la vallée d’Entremont (ERVEO).
«Il ne faut pas être alarmiste : le médecin cantonal suit la situation de près.» Véronique Laterza, directrice des écoles primaires pour l’ERVEO
«Les choses sont vraiment prises en mains par le Service de la santé publique», indique encore Véronique Laterza. «On espère pouvoir rapidement sortir de cette épidémie. Le temps d'incubation de la coqueluche étant de trois semaines, nous allons certainement devoir encore quelque temps avec cette bactérie parmi nous.»
Risque pour les bébés
Pourtant la situation n'est pas inhabituelle en Valais, selon Delphine Berthod, infectiologue à l’unité cantonale des maladies transmissibles et remplaçante du médecin cantonal. «Nous suivons la situation de près, mais nous avons l'habitude de voir des flambées de cas de coqueluche, qui d'ailleurs n'est pas une maladie à déclaration obligatoire», rappelle Delphine Berthod.
«Nous devons surtout protéger les nourrissons de moins de 6 mois.» Delphine Berthod, infectiologue à l’unité cantonale des maladies transmissibles
«L'objectif est maintenant de se concentrer vraiment sur les nourrissons et de leur entourage proche, pour éviter qu'ils soient contaminés», indique Delphine Berthod.
A Liddes, tous les parents ont été avertis des mesures à prendre. Véronique Laterza rappelle enfin que la gestion de ces cas de coqueluche est assurée par le médecin cantonal, qui suit la situation de près.