Encore plutôt épargnés par les pénuries d'eau chroniques, les alpages valaisans se préparent
L'alimentation en eau des alpages suisses commence à devenir un réel problème.

L'alimentation en eau des alpages suisses commence à devenir un réel problème.
Ces dernières années, de nombreuses mesures ont été mises en place. Dans les cantons de Vaud et Fribourg, par exemple, des étangs ont été créés pour récupérer et stocker l'eau de pluie, des citernes souples – sorte d'immenses sacs à eau – ont été installées ainsi que de nouvelles citernes en dur. Cela pour éviter des ravitaillements par hélicoptère, comme l'an dernier ou en 2015.
Château d'eau de l'Europe, le Valais, pour l'instant, s'en tire plutôt bien. "Ça n'est pas la principale problématique au niveau des alpages", confirme Laurent Maret, chef de l'office cantonal des amélioration structurelles.
Néanmoins, plusieurs millions ont été investis depuis 2015 pour revoir les captages, assainir les conduites et les réservoirs, par exemple dans la région de Trient ou de Martigny-Combe. D’autre interventions sont en cours ou à l’étude, notamment à Vosé au-dessus de Derborence. Il faut savoir qu'une vache consomme entre 60 et 70 litres d'eau par jour.
Et comme mieux vaut prévenir que guérir, un projet Interreg vient de démarrer avec l'Italie. Il doit notamment permettre de mieux déterminer l'étendue des ressources et réserves en eau dont dispose le territoire transfrontalier alpin.