En Valais, Rives-du-Rhône toujours plus sollicitées, par des proches

En 36 ans et passablement d’adaptations, les Rives-du-Rhône se sont taillé une carte de spécialiste dans l’accompagnement de personnes souffrant de dépendance.
L’an passé n’a pas démenti le besoin de prises en charge que proposent ses deux foyers. Avec trente places à disposition, Sion et Salvan font toujours le plein, explique Xavier Roduit, directeur des Rives-du-Rhône (interview ci-dessous).
Chaque fois, ce sont des parcours de vie déchirés qui se remettent sur des rails, parfois avec un premier aiguillage qui passe par l’appel d'un accompagnement post-cure.
… Parfois la remise en selle passe par un voyage « pédagogique » comme c’est le cas, en ce moment, pour six d’entre eux, partis le 11 février au Cambodge qu’ils parcourent pour offrir des concerts dans des orphelinats.

Les accompagnements hors foyers prennent une autre forme

Globalement, Les « Rives » jouent à fond les cartes « hors les murs » ou ambulatoire, et pas seulement pour des personnes « addictes ». De nouvelles formes de demandes proviennent de proches qui ne savent plus comment trouver une solution pour celui ou celle qui est au cœur de leurs préoccupations. Le constat est difficile : ils ne savent plus où s’adresser, ailleurs, estime Xavier Roduit.
A noter que toute l’équipe du foyer a bénéficié d’une formation en coaching pour accompagner ces nouvelles demandes de familles ou de proches. L’institution peut compter sur un budget de 3,7 millions pour financer un exercice.