En flux tendu permanent, la pédopsychiatrie valaisanne inquiète des parlementaires
"Il est aberrant de dire que le Canton a peu de leviers à disposition pour améliorer les choses", en l'occurrence pour la pédopsychiatrie du Valais romand.
"Il est aberrant de dire que le Canton a peu de leviers à disposition pour améliorer les choses", en l'occurrence pour la pédopsychiatrie du Valais romand.
Après avoir vu leur interpellation urgente bottée en touche le 17 mai par le gouvernement, plusieurs élus (Géraldine Arlettaz-Monnet, PLR, Julien Monod (suppl.), PLR, Serge Fellay, AdG/LA, et Egon Werlen (suppl.), CSPO) veulent relancer le débat via un postulat.
Ils considèrent que la situation ne peut plus tenir sous la forme actuelle. "Tous les pédopsychiatres du Canton sont complètement surchargés" et "ne sont plus en mesure d'assurer une qualité suffisante de leurs prestations", analysent les postulants.
La première urgence consiste, disent-ils, à renforcer la pédopsychiatrie institutionnelle en ouvrant de nouveaux postes. Le but : maintenir les consultations ambulatoires sur les quatre sites existants dans le Valais romand, à Sierre, Sion, Martigny, Monthey.
Leur solution immédiate : utiliser les psychologues-psychothérapeutes, comme le demande la Loi fédérale sur la psychologie, comme profession de la santé. Ils sont nombreux en Valais et sont bien formés.
Ils demandent au Conseil d'Etat de prendre les mesures immédiates nécessaires pour régler cette situation extrêmement urgente à très court terme. Leur postulat sera sur le pupitre des députés le 16 novembre.