Valais
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EMS en Valais : bras de fer entre libéralisme et contrôle de l'Etat
Depuis quelques semaines, les EMS sont sous le feu de critiques dans plusieurs medias.
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Depuis quelques semaines, les EMS sont sous le feu de critiques dans plusieurs medias.
Economies sur les salaires ou sur la nourriture, compressions de personnel ou travail sur appel ont fait les choux gras de la presse nationale (notamment le Matin Dimanche et la Neue Zürcher Zeitung).
"Le Valais n'est pas concerné", estime le président de la faîtière, Albert Bass, parce que le canton a dressé bon nombre de garde-fous pour pouvoir décrocher une autorisation d'exploiter. Ils régulent notamment la qualité des soins, la dotation en personnel, répartition entre "qualifiés" et "non-qualifiés" en sus.
Mais dans le Vieux-Pays, les homes font face à une nouvelle vision de la gestion des EMS (actuellement 49 pour 2'877 lits de long séjour soit plus d'un million de journées par an, selon le le canton). Avec l'arrivée de groupes privés, c'est le moins d'Etat qui est demandé. Avec deux EMS à Martigny et bientôt un troisième à Saxon (dès février 2015), le groupe BOAS, et ses 16 établissements en Suisse romande défend une vision plus libérale où le bénéfice n'a d'ailleurs rien d'immoral, bien au contraire, puisqu'il s'agirait d'un moteur pour les directeurs comme pour les collaborateurs "en qui l'on peut avoir confiance", estime le PDG de BOAS, Bernard Russi.
Des affaires de gros sous
En Valais, un séjour en EMS peut générer des recettes qui frisent les 100 mille francs par an, entre le coût de l'hébergement/pension (des tarifs variables, entre Frs 78.-/j en chambre à deux lits au Seniorenzentrum de Naters à Frs 147.-/j aux Tilleuls à Monthey ou aux Trois Sapins à Troistorrents pour des Confédérés en chambre à un lit et même à Frs 213.- en studio, là encore à Naters) et la couverture des soins (forfaits couverts par les caisses maladies en fonction du degré de dépendance du pensionnaire sur une échelle d'évaluation de 1 à 12, entre 9.- et 108.-/jour, allocations pour impotents de l'AVS-AI en sus). De quoi aiguiser quelques appétits dans un nouveau bras de fer "sur la marge de man?uvre que peut ou doit laisser le canton" reconnaît Albert Bass, président de l'association valaisanne des EMS.
"Dans l'ensemble, ce contrôle du canton est nécessaire, à la seule différence qu'il doit tout de même laisser la possibilité de créer des réserves pour des investissements ? notamment dans les mesures parasismiques ? qui contribuent à améliorer le quotidien et la prise en charge des pensionnaires" précise Albert Bass.
Albert Bass compte rendre son tablier de président de l'Association valaisanne des EMS, dès l'an prochain.
Economies sur les salaires ou sur la nourriture, compressions de personnel ou travail sur appel ont fait les choux gras de la presse nationale (notamment le Matin Dimanche et la Neue Zürcher Zeitung).
"Le Valais n'est pas concerné", estime le président de la faîtière, Albert Bass, parce que le canton a dressé bon nombre de garde-fous pour pouvoir décrocher une autorisation d'exploiter. Ils régulent notamment la qualité des soins, la dotation en personnel, répartition entre "qualifiés" et "non-qualifiés" en sus.
Mais dans le Vieux-Pays, les homes font face à une nouvelle vision de la gestion des EMS (actuellement 49 pour 2'877 lits de long séjour soit plus d'un million de journées par an, selon le le canton). Avec l'arrivée de groupes privés, c'est le moins d'Etat qui est demandé. Avec deux EMS à Martigny et bientôt un troisième à Saxon (dès février 2015), le groupe BOAS, et ses 16 établissements en Suisse romande défend une vision plus libérale où le bénéfice n'a d'ailleurs rien d'immoral, bien au contraire, puisqu'il s'agirait d'un moteur pour les directeurs comme pour les collaborateurs "en qui l'on peut avoir confiance", estime le PDG de BOAS, Bernard Russi.
Des affaires de gros sous
En Valais, un séjour en EMS peut générer des recettes qui frisent les 100 mille francs par an, entre le coût de l'hébergement/pension (des tarifs variables, entre Frs 78.-/j en chambre à deux lits au Seniorenzentrum de Naters à Frs 147.-/j aux Tilleuls à Monthey ou aux Trois Sapins à Troistorrents pour des Confédérés en chambre à un lit et même à Frs 213.- en studio, là encore à Naters) et la couverture des soins (forfaits couverts par les caisses maladies en fonction du degré de dépendance du pensionnaire sur une échelle d'évaluation de 1 à 12, entre 9.- et 108.-/jour, allocations pour impotents de l'AVS-AI en sus). De quoi aiguiser quelques appétits dans un nouveau bras de fer "sur la marge de man?uvre que peut ou doit laisser le canton" reconnaît Albert Bass, président de l'association valaisanne des EMS.
"Dans l'ensemble, ce contrôle du canton est nécessaire, à la seule différence qu'il doit tout de même laisser la possibilité de créer des réserves pour des investissements ? notamment dans les mesures parasismiques ? qui contribuent à améliorer le quotidien et la prise en charge des pensionnaires" précise Albert Bass.
Albert Bass compte rendre son tablier de président de l'Association valaisanne des EMS, dès l'an prochain.
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