Education à la santé sexuelle à l'école : un élu UDC craint une promotion de l'homosexualité
Les écoles valaisannes sont pionnières en matière d'éducation à la santé sexuelle. Dans le canton, les élèves sont sensibilisés à la thématique chaque deux ans. Des cours qui ne font pas l'unanimité, notamment dans les rangs de l'UDC.
![Les cours d'éducation à la santé sexuelle ne font pas que des heureux](/media/image/3/mini_3_2/120040010-highres.jpg?0ba5c7cdcc85329fcba049a5fbf4a4f7 320w,/media/image/3/normal_3_2/120040010-highres.jpg?0ba5c7cdcc85329fcba049a5fbf4a4f7 1080w)
Les cours d'éducation à la santé sexuelle augmentent dès cette année dans les écoles valaisannes. Le programme cantonal s'étoffe avec deux périodes supplémentaires en 4H et quatre nouveaux cours en dernière année d'école obligatoire. Chaque élève recevra ainsi la visite du centre SIPE – pour Sexualité, Information, Prévention et Education – chaque deux ans.
"Le Valais dispose du programme le plus complet de Suisse en matière d'éducation à la santé sexuelle."
Danièle Tissonnier, directrice des centres SIPE
Ce rapprochement entre les cours permettra aux jeunes de poser plus facilement leurs questions. Des questions qui ont passablement évolué ces dernières années. "Il existe deux éléments, qui ont progressé ces dernières années. La puberté arrive parfois plus tôt, notamment chez les filles. L'autre élément concerne le visionnage de films à caractère pornographique. Les jeunes sont confrontés à ces images de manière plus précoce. Nous avons donc adapté les cours", précise Danièle Tissonnier.
Des cours qui dérangent
Depuis ses débuts, le centre SIPE a adapté ses cours. Il aborde aujourd'hui les relations hétérosexuelles mais aussi celles homosexuelles. "On parle de tous les types de relation amoureuse et donc des couples homosexuels. On aborde cette thématique avec légèreté", indique Danièle Tissonnier. Mais le fait d'aborder les questions d'homosexualité ou d'identité de genre ne fait pas que des heureux. Parmi eux : le député UDC Eric Jacquod. Selon le Bramoisien, ces thématiques ne devraient pas être traitées devant tous les élèves : "Il faudrait envisager des conseils personnalisés. Tous les jeunes ne sont pas à l'aise avec ces questions-là."
"Je crains une promotion de l'homosexualité à l'école."
Eric Jacquod, député UDC
En outre, Eric Jaquod se bat pour davantage de transparence sur le contenu de ces cours : "Les parents doivent être au courant des thèmes abordés durant ces cours de prévention."
A noter que ces cours d'éducation à la santé sexuelle ne sont pas obligatoires. Les parents peuvent demander une dispense pour leur enfant.