Ebola : des directives également en Valais, jusque dans les prisons
Depuis la réapparition du virus Ebola à partir de février, en Guinée, près de 5000 personnes en sont mortes en Afrique de l'Ouest (Guinée-Conakry, Libéria, Sierra Leone).
Depuis la réapparition du virus Ebola à partir de février, en Guinée, près de 5000 personnes en sont mortes en Afrique de l'Ouest (Guinée-Conakry, Libéria, Sierra Leone).
Face à la menace et en l'absence d'un vaccin (une première version sera testée dès demain par le CHUV auprès de 120 volontaires) , la grande majorité des autorités politiques et sanitaires des pays occidentaux s'est mise à édicter des recommandations pour prévenir, dépister, alerter en cas de risque et établir des processus de prise en charge.
En Valais, le médecin cantonal, le département de la santé et l'Hôpital, ont également relayé et diffusé "check list" et procédures , notamment dans le registre de l'asile mais également pour les prisons (dès le 1er octobre).
"Dans les deux heures et j'espère même plus rapidement, la personne à risque est repérée, car si notre service à reçu les directives, les agents de détention en ont également reçues", explique le chef du service de médecine pénitentiaire, Vincent Delessert. De fait, les établissements les plus à risques restent ceux qui accueillent les détentions avant jugement, soit des personnes qui viennent d'arriver et qui ne sont pas connues. "Pour ceux qui viennent en exécution de peine, la plupart sont déjà connus d'un autre établissement et donc le risque est moindre", relève Vincent Delessert qui précise que les recommandations restent néanmoins appliquées à tous les établissements.
Actuellement, le Valais compte 5 centres de détention (Les Iles, Crêtelongue, Pramont, Martigny et Brig) qui disposent de quelque 250 places.