Valais
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Drague au travail: gare au harcèlement. Une campagne relayée en Valais
Comment agir et réagir face au harcèlement sexuel ?
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Comment agir et réagir face au harcèlement sexuel ? Comment l'identifier ? Combien de personnes en sont victimes ? Qui sont les harceleurs ? Autant de questions auxquelles une campagne romande de sensibilisation offre des éléments de réponse. Lancée par le "2ème Observatoire" ( institut romand de recherche et de formation sur les rapports entre les hommes et les femmes ), " La drague au travail" est relayée en Valais par le bureau de l'égalité et de la famille. "C'est un bon outil qui permet de dédramatiser des situations qui peuvent être dramatiques mais qui ne le sont pas toujours et qui permet aussi de montrer les limites à ne pas franchir", apprécie Nicole Langenegger-Roux, cheffe du bureau valaisan.
A travers des"quiz", le site éponyme présente des situations où commentaires et attitudes sont soumis à l'évaluation de l'internaute. Dans un domaine d'abord illustré par le ressenti, c'est en effet souvent la perception de celui ou celle à qui les "petits mots" sont destinés qui décide de la limite entre l'apprécié et l'insupportable jusque dans toutes les nuances.
L'entreprise, garante légale du garde-fou
Depuis le 1er juillet 1996, la loi est explicite: les entreprises en Suisse ont la responsabilité de prendre des mesures pour prévenir le harcèlement sexuel et y mettre fin. Deux tiers d'entre elles n'en auraient prises aucunes jusqu'ici. Dans un registre où les femmes sont trois fois plus souvent victimes que les hommes, les procédures restent peu nombreuses. En Valais, trois procédures seulement ont été engagées l'an passé auprès de la commission de l'égalité de l'office cantonal du travail (un seul dossier n'a pas abouti à une conciliation et la justice en a été saisie). Pourtant, les procédures y sont facilitées ( formulaire de plainte simplifiée au tribunal du travail ou en cas de conflit au travail).
Chef d'office, Nicolas Bolli concède "qu'il ne s'agit là que d'une pointe de l'iceberg, ce d'autant plus que la discrimination des genres se retrouve également dans les cas de mobbing". Or, le harcèlement sexuel au travail est une forme de discrimination basée sur le sexe. Le mobbing est plus large et représente "un harcèlement psychologique, exercé par une ou plusieurs personnes cherchant à mettre en état d?infériorité ou à déstabiliser un collaborateur ou un collaboratrice, de façon constante ou répétée, durant plusieurs mois" (selon le guide social romand).
Des chiffres incomplets
Les cas de harcèlement sexuel ou ceux relevant de mobbing sont difficilement quantifiables. Entre les accords passés discrètement au sein même des entreprises, les démarches auprès de syndicats ou de services spécialisés (LAVI, SECO, CMS?) et celles directement liées à l'intervention d'avocats, il est impossible de déterminer précisément l'ampleur du fléau, d'autant que "trop souvent, les victimes sont silencieuses et renoncent à toute procédure", déplore Francine Zufferey, secrétaire syndicale UNIA.
A travers des"quiz", le site éponyme présente des situations où commentaires et attitudes sont soumis à l'évaluation de l'internaute. Dans un domaine d'abord illustré par le ressenti, c'est en effet souvent la perception de celui ou celle à qui les "petits mots" sont destinés qui décide de la limite entre l'apprécié et l'insupportable jusque dans toutes les nuances.
L'entreprise, garante légale du garde-fou
Depuis le 1er juillet 1996, la loi est explicite: les entreprises en Suisse ont la responsabilité de prendre des mesures pour prévenir le harcèlement sexuel et y mettre fin. Deux tiers d'entre elles n'en auraient prises aucunes jusqu'ici. Dans un registre où les femmes sont trois fois plus souvent victimes que les hommes, les procédures restent peu nombreuses. En Valais, trois procédures seulement ont été engagées l'an passé auprès de la commission de l'égalité de l'office cantonal du travail (un seul dossier n'a pas abouti à une conciliation et la justice en a été saisie). Pourtant, les procédures y sont facilitées ( formulaire de plainte simplifiée au tribunal du travail ou en cas de conflit au travail).
Chef d'office, Nicolas Bolli concède "qu'il ne s'agit là que d'une pointe de l'iceberg, ce d'autant plus que la discrimination des genres se retrouve également dans les cas de mobbing". Or, le harcèlement sexuel au travail est une forme de discrimination basée sur le sexe. Le mobbing est plus large et représente "un harcèlement psychologique, exercé par une ou plusieurs personnes cherchant à mettre en état d?infériorité ou à déstabiliser un collaborateur ou un collaboratrice, de façon constante ou répétée, durant plusieurs mois" (selon le guide social romand).
Des chiffres incomplets
Les cas de harcèlement sexuel ou ceux relevant de mobbing sont difficilement quantifiables. Entre les accords passés discrètement au sein même des entreprises, les démarches auprès de syndicats ou de services spécialisés (LAVI, SECO, CMS?) et celles directement liées à l'intervention d'avocats, il est impossible de déterminer précisément l'ampleur du fléau, d'autant que "trop souvent, les victimes sont silencieuses et renoncent à toute procédure", déplore Francine Zufferey, secrétaire syndicale UNIA.
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