Diététicien: un métier d?avenir
Dans une société de consommation grandissante, notre alimentation fait partie intégrante d’une bonne santé.

Dans une société de consommation grandissante, notre alimentation fait partie intégrante d’une bonne santé. C’est là qu’interviennent les diététiciens, qui accompagnent et aiguillent leurs patients dans leurs rapports à la nutrition. En Valais, les spécialistes sont une trentaine et tous forment le Groupe valaisan des diététiciens, rattaché à l’Association Suisse de la profession.
Le 1er janvier 2018, Danaé Chevillat succède à Sarah Pralong à la tête du Groupe, chargé de promouvoir un métier souvent sous-estimé. Malgré des tarifs qui n’ont pas évolué depuis le début des années 90, la profession nécessite une formation de quatre années à la Haute Ecole de Santé, et bénéficie d’un titre protégé par la loi et reconnu par les assurances.
Depuis l’obtention de son diplôme en 2001, Mélanie Berrut, diététicienne indépendante dans le Chablais, a vu la profession s’étoffer et de nouveaux postes fleurir, tant dans le secteur hospitalier que dans les cabinets privés.
Parallèlement, plusieurs diététiciens se tournent également vers l’enseignement dans les cycles d’orientation, le module d’économie familiale comportant une partie d’éducation nutritionnelle et d’éducation à la consommation.