Devenir croque-mort en Valais, un véritable parcours du combattant
Pas facile de devenir croque-mort en Valais.

Pas facile de devenir croque-mort en Valais. La profession attire de nombreux candidats, mais les places de travail sont rares.
A moins d'être issues d'une famille d'entrepreneurs dans le domaine, les personnes désireuses de faire carrière dans les pompes funèbres doivent parfois attendre longtemps. Car dans cette profession, les demandes d'emplois sont nombreuses, mais les places de travail sont rares. Et il n'existe pas d'apprentissage pour les jeunes en fin de scolarité obligatoire. Basé à Sion et membre du comité de l'Association valaisanne des entreprises de services funèbres, Cédric Voeffray dit recevoir au moins deux offres d'emploi par semaine. Ses explications ci-dessous:
Ce travail, Adrien Chappot en rêve depuis l'âge de 10 ans. Ce jeune de Leytron a eu le déclic lors du décès de sa grand-mère. Aujourd'hui âgé de 20 ans, et après plusieurs stages, il est parvenu à mettre un pied dans le métier, en devenant conseiller funéraire à temps partiel. Une orientation qui n'a jamais laissé son entourage indifférent. Ecoutez ci-dessous Adrien Chappot:
En attendant de pouvoir vivre pleinement de ce métier, le jeune homme s'est lancé dans un apprentissage d'employé de commerce. En ayant la possibilité, plus tard, d'obtenir un brevet fédéral d'entrepreneur de pompes funèbres. A ce jour, le Valais compte une quinzaine de sociétés. Les plus importantes prennent en charge jusqu'à 300 décès par année.