Des remontées mécaniques qui pleurent, des bains thermaux qui rient
Un hiver morose pour les remontées mécaniques et les centres thermaux qui en tirent profit.
Un hiver morose pour les remontées mécaniques et les centres thermaux qui en tirent profit. Le raccourci semble s’être confirmé en Valais durant la dernière quinzaine de fêtes.
«Je pense que ça peut effectivement nous profiter», admet Jean-Michel Rupp, directeur des Bains de Saillon, qui tient toutefois à relever que les thermes constituent «un produit touristique en soi et pas une alternative au ski». Et de préciser que des pics à 3'500 visiteurs par jour ont été enregistrés durant ces fêtes. De quoi contribuer à l'année record que viennent de vivre les Bains de Saillon: près de 1'300 entrées quotidiennes en moyenne, soit 470'000 visiteurs en 2014, un chiffre en hausse d'environ 5% par rapport à 2013.
En station également, les conditions de ski difficiles ont eu un impact sur la fréquentation des bains. A Anzère, le chiffre d’affaire du Spa & Wellness a avoisiné les 150'000 francs durant la quinzaine de Noël - Nouvel An, en hausse de 3% par rapport à la même période l’an dernier. «Les gens se détournent bien sûr un petit peu de la neige pour le spa», relève Olivier Foro, chef de projet à l’office du tourisme d’Anzère. «Mais le domaine skiable reste bouclé, avec des chiffres assez satisfaisants».
Son de cloche relativement similaire chez Philippe Stalder, directeur des Bains d’Ovronnaz, qui admet que les gens viennent plus facilement aux bains lorsqu'il y a moins de neige. Un bémol toutefois: «difficile de faire plus dans des périodes comme la semaine de Nouvel An, qui affiche complet toute les années». A la clé, des chiffres stables durant la dernière quinzaine aux Bains d'Ovronnaz.