Des parlementaires montent au créneau pour défendre la survie des services d'ambulances du Valais
"Permettons aux services ambulanciers de notre canton de survivre".

"Permettons aux services ambulanciers de notre canton de survivre".
L'appel vient du parlement. Dans un postulat multipartis, quatre députés suppléants (Mathieu Gachnang PDCC, Bastian Collet AdG/LA, Emilien Roduit PLR, et Vincent Boand UDC) s'inquiètent de la situation des ambulances valaisannes.
Selon eux, la méthode par "coût normatif" pour le subventionnement des services d'ambulances, ne permet pas à ceux-ci d'atteindre les chiffres noirs.
Un subventionnement qui nécessite des "réglages fins"
Calculé par l'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) en partenariat avec les ambulanciers, ce tarif validé par le service de la santé, tient pourtant compte d'une multitude de paramètres. Le "gros du morceau" est constitué par les charges de personnel par ambulances (actuellement 10,4 "équivalents-plein-temps", soit 0,3 postes de plus qu'en 2014) pour garantir du "24h sur 24".
L'OCVS y ajoute également les frais et amortissement du véhicule, les locaux et les coûts administratifs. Depuis l'an passé, le déficit des recettes en fonction du nombre d'interventions et des subventionnements complémentaires pour le soutien à la formation continue sont intégrés dans le calcul, précise Stephan Zeller, adjoint du directeur et chef du service des finances à l'OCVS.
Mathieu Gachnang le sait mais il considère que le montant reste inférieur au coût réel et qu'il met en danger les sociétés - au nombre de sept en Valais - qui gèrent les 10 bases d'ambulances du canton (avec à disposition 24 ambulances dont 15 diurnes et huit nocturnes ; s'y ajoute un véhicule de piquet 24h/24 à Viège). Avec ses cosignataires, il réclame une position du département de la santé pour éviter, "la faillite d'un maillon essentiel de la chaîne de soins de notre canton". Le texte sera sur la table des députés le 11 décembre.