Des miliciens ou des professionnels comme juges de communes : le parlement valaisan devra statuer
Des miliciens suffisent-ils aujourd'hui pour assumer la fonction de juge de commune?
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Des miliciens suffisent-ils aujourd'hui pour assumer la fonction de juge de commune?
Plusieurs députés se sont posé la question ett avant même les débats de jeudi prochain, les avis sont déjà tranchés, dans les interventions déposées au Grand Conseil.
D'un côté, celui de Carole Basili, suppléante démocrate-chrétienne du centre (interview ci-dessous). L'avocate et notaire veut professionnaliser "l'institution juges de commune". La justice de milice ne suffit plus, dit-elle. Preuve en sont les dernières accusations portées à l'encontre des APEA. Le juge ou vice-juge de commune est aussi membre de cette autorité.
Mais professionnaliser, c'est aller trop loin selon le député Grégory Logean (interview ci-dessous) qui dans un autre postulat, réclame l'application stricte de la loi qui met à disposition des formations pour les juges de commune. Tout à fait suffisant selon l'Hérémensard,
Grégory Logean défend donc un système de milice maintenu, mais avec la garantie d'un accès à des formations continues, sous forme de directives, de circulaires ou de conférences, comme le propose la loi sur la justice. Un pas mais sans doute insuffisant à terme, selon Carole Basili qui dans la perspective des réflexions sur l'organisation de la justice valaisanne, veut intégrer la justice civile, rendue aujourd'hui par des miliciens.
Les deux textes passeront jeudi prochain sous la loupe des députés.