Des métiers qui n'ont "pas de sexe": le chemin est encore long

La journée « Futur en tous genres » se déroule aujourd’hui en Valais. Une vingtaine d’entreprises ouvrent leurs portes à plus de 300 élèves de 8H. Objectif : leur faire découvrir un métier atypique par rapport à leur sexe. Un garçon peut ainsi accompagner un adulte dans un salon de coiffure ou une fille découvrir le métier de bûcheron.

La cheffe de l’Office cantonal de l’égalité et de la famille, Isabelle Darbellay Métrailler, relève qu’il y a encore du chemin à faire. Seuls 6% des garçons choisissent un apprentissage dans les domaines de la santé et du social, alors que 6% des filles s’orientent dans la technique ou l’informatique. Des statistiques qui stagnent depuis la création de ces journées qui visent à ouvrir de nouvelles perspectives.

Pour Isabelle Dabellay Métrailler, pas de miracle : « Futur en tous genres n’est qu’une goutte d’eau. C’est toute la société qui doit opérer un changement pour que les métiers s’ouvrent indifféremment aux filles et aux garçons ».