Des journées d'étude avec l'Université du Québec pour analyser la médiation culturelle
La HEP Valais a organisé plusieurs journées d'étude en collaboration avec l'Université du Québec. Le but : évaluer l'impact des visites culturelles, au musée ou au cinéma, sur les élèves. Une collaboration avec le Canada a été mise sur pied, car le pays est à la pointe sur la médiation culturelle.

Pour évaluer l’expérience des élèves au musée ou au théâtre, la HEP Valais et l’Université du Québec, à Montréal, ont décidé d'unir leurs forces. L'institution valaisanne et l'institution québecoise ont mis en place des journées d'étude afin d'échanger sur leur expérience respective. Une première rencontre a eu lieu ce mercredi, elle sera suivie par deux autres rendez-vous. L’objectif : mesurer l’impact de la médiation culturelle, c’est-à-dire des introductions à la culture, comme au théâtre ou au musée, sur les élèves.
Selon Chloe Gabathuler, professeure en didactique du français à la HEP Valais, ces initiations à la culture permettent de gommer certaines inégalités. "Certains jeunes n'auraient peut-être pas accès à ce type d’activités hors du cadre scolaire", éclaire-t-elle. Mais elles surpassent aussi les connaissances purement institutionnelles. "Les premiers retours d'enseignants montrent que ces sorties au théâtre ou au musée créent une expérience commune pour les élèves", poursuit-elle. Certains élèves qui ne discutent pas entre eux d'habitude se mettent ainsi à échanger, ce qui créé des liens nouveaux.
Autant de témoignages qui montrent l'importance de la culture et de l'art dans le milieu scolaire, selon la didacticienne. Lors de ces journées d'études, les professeurs québécois et valaisans ont aussi comparé la médiation culturelle sur leurs lieux de travail. "Les offres sont toutes les deux de très bonne qualité", assure Chloe Gabathuler, même si une nuance a été notée.
Un nouveau laboratoire au service de la médiation culturelle
Le projet de "Lab culture" a débuté il y a quelques mois. Mesurer ses retombées prendra un certain temps, précise Chloe Gabathuler. L’enseignante est à la tête de ce laboratoire, qui a pour but de transformer la place des arts et de la culture à l’école.