Des "Gilets Orange" à Sion
Après Genève, Lausanne, Yverdon ou Nyon, les gilets orange ont débarqué hier en ville de Sion.
Après Genève, Lausanne, Yverdon ou Nyon, les gilets orange ont débarqué hier en ville de Sion. Une manifestation de papas, de mamans, qui se battent contre le retrait d'enfants de leurs familles. Leur mouvement a été initié pour défendre un principe : "Touche pas à mon enfant".
Tous dénoncent pour leur propre situation ou celle de proches, ce qu'ils qualifient de manquements et d'abus de fonctionnaires persécuteurs, tous cantons confondus. Tous à se battre pour que le "P" des acronymes APEA, SPJ et autre OPE recouvre son sens premier, celui de "protection de l'enfant" et non de "prédation des mineurs, explique Grégoire Rey, cofondateur du mouvement en Suisse romande, et porte-parole (interview ci-dessous).
Une lutte pour inverser la logique des services officiels
Le combat que mènent aujourd'hui les "Gilets Orange" porte sur les pratiques des administrations. Celles-ci "appliquent sans nuance un principe de précaution pour "extraire" les mineurs de leur famille au moindre soupçon de problème". Le mouvement se bat pour inverser cette tendance pour qu'une intervention de l'Etat ne soit limitée qu'à des cas extrêmes et avérés.
Dans les autres cas, "il est urgent de ne rien faire, de laisser les enfants dans leur famille, même lorsque celles-ci sont imparfaites", explique Grégoire Rey. Le mouvement défend, sur le principe, la garde partagée qui doit être appliquée d'office, même si aucun accord n'a pu intervenir entre les deux parents qui se séparent ou qui sont divorcés. "Une façon aussi de dissuader un parent d'alimenter le conflit pour se préserver la garde à lui tout seul, parfois uniquement pour obtenir une pension alimentaire plus importante", conclut Grégoire Rey.


