Des corridors biologiques sont mis en place à Vétroz, mais la situation générale en Valais inquiète
C'est en 2015 que le projet commence.

C'est en 2015 que le projet commence. Le WWF débute leur aménagement de corridors biologiques sur le canton de Vaud, en remettant en état une zone de verger. Aujourd'hui et depuis 2018, à Vétroz, des haies sont plantées dans les zones agricoles en collaboration avec des professionnels de la terre.
Le WWF communiquait il y a très exactement une année: l'association lance un crowdfunding pour couvrir une partie des frais des haies servant comme corridor biologique, notamment à Vétroz. Si le financement participatif n'a pas abouti – les raisons données par la responsable du projet sont le manque de suivi, un problème dans la description, trop globale et un choix de période de lancement, l'été, peu propice aux dons – le projet a néanmoins pu voir le jour grâce aux dons des membres. En tout, pour le projet valaisan, l'association a pu compter sur environ 10'000 francs. Quelques 4'000 seront encore utilisés pour des haies supplémentaires.
Si ces projets de corridors biologiques – ou de connexions naturelles, selon les termes du WWF – semblent si importantes pour l'association, c'est qu'ils permettent non seulement aux animaux de traverser des routes ou des chemins de fer, mais également de leur donner la possibilité de se cacher, de se reposer, de se nourrir ou de s'orienter. «A Vétroz, il y aura le développement d'un petit fourré qui favorisera l'arrivée d'insecte, explique Lara Grandgirard, responsable du projet «connexions naturelles» au WWF. En plus de cela, les oiseaux pourront venir se nourrir dans la bande herbeuse et se protéger ainsi que se nicher dans la bande boisée.»
Dans le Valais romand, près de deux tiers des couloirs faunistiques sont dans un état préoccupant. "La disparition de cette diversité d'habitats est non seulement préoccupante, mais également dangereuse pour la biodiversité, s'inquiète Lara Grandgirard. Il faudrait une prise de conscience et un soutien accru. Non seulement pour la mise en place de ces structures, mais également pour leur maintien. On réfléchit aux voies de communication pour les humains, on devrait donc également le faire pour les animaux."