Des attaques au GHB par piqûres à carnaval? Cinq signalements mais aucun cas avéré
Il n'y a pas eu de cas avérés d'attaques au GHB et par piqûres pendant carnaval. La Police cantonale assure que cinq signalements ont été enregistrés mais que les examens toxicologiques se sont avérés négatifs.

Des témoignages font état de piqûres au GHB durant carnaval. Le Collectif Femmes Valais appelle même de potentielles victimes à s'annoncer auprès de lui. Il cherche à compiler les témoignages pour les transmettre au département valaisan en charge de la santé ainsi qu'à la Police cantonale. Contactées, les forces de l'ordre confirment que des signalements ont été enregistrés le samedi de carnaval. Tous dans le même lieu de fête, dans un carnaval du Valais central. Mais les investigations menées, en collaboration avec les hôpitaux, n'ont pas permis de déceler de traces de piqûre, ni d'intoxication. "Nous prenons toujours au sérieux ces annonces", assure Stève Léger, porte-parole de la Police cantonale. "Force est de constater, qu'il n'y a rien eu", ajoute-t-il.
D'ailleurs, aucune attaque au GHB n'a jamais été officiellement établie en Valais. "A chaque grand rassemblement, on peut prédire ces rumeurs", regrette Stève Léger. La Foire du Valais et Carnaval sont les deux événements, où des signalements sont effectués. Stève Léger regrette l'émergence de ces rumeurs à chaque grande manifestation. "L'information est vite transmise sur les réseaux sociaux. A la longue, cette rumeur tout le monde y croit", déplore Stéve Léger. "Certaines personnes veulent trouver une réponse à leur état le lendemain. Mais souvent l'alcoolisation massive est la réponse", poursuit-il.