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Démission au service de l'environnement: la haute surveillance de l'Etat appelée à la rescousse.

Il aura fait trois ans, presque jour pour jour.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
20 août 2019, 09:20
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Il aura fait trois ans, presque jour pour jour. Trois années pour décider le chef du service de l'environnement, Joël Rossier, à s'en aller vers de nouveaux horizons professionnels.
Mais cette décision qui avait déjà surpris quelques observateurs lors de son officialisation en juin, prend aujourd'hui un tournant nettement plus inhabituel qui agite déjà plusieurs formations politiques mais aussi d'autres services de l'Etat.

Appel lancé aux hautes commissions de surveillance

Le démissionnaire a en effet adressé un courrier à la haute surveillance du canton. "Selon plusieurs sources concordantes, il aurait notamment écrit une lettre et remis des rapports à l'Inspection cantonale des finances (IF) et à la Commission de gestion du Grand Conseil (COGEST), lettre dans laquelle il dénoncerait de graves dysfonctionnements du service", souligne Grégory Logean, chef du groupe UDC au parlement valaisan (interview ci-dessous).
A gauche, Barbara Lanthemann, présidente du PSVR ne cache pas sa surprise, ce d'autant plus que ses propres élus au sein des commissions, ne semblent pas avoir été informés de l'ouverture d'un dossier, dit-elle.
En l'état, Grégory Logean le reconnait : il parle de cette démarche de Joël Rossier au conditionnel et ne connait pas le contenu des courriers. Quoi qu'il en soit et compte tenu de "l'importance des dossiers qui relèvent de ce service, en particulier la gestion du mercure dans le Haut-Valais", son groupe déposera une interpellation urgente lors de la prochaine session du Grand Conseil. "Nous attendons des réponses et des précisions pour couper court à toute spéculation", conclut Grégory Logean.

Une procédure traitée pour l'heure à l'interne des commissions

A l'heure actuelle, la COGEST aurait déjà fixé une audition pour l'ex-chef de service alors qu'elle planche sur le dossier depuis sa réception. De son côté, l'Inspectorat des finances confirme l'existence du dit-courrier. Mais son chef, Peter Schnyder, rappelle que son service devra d'abord analyser ces documents. Ensuite, il transmettra un rapport aux commissions et au Conseil d'Etat qui décideront de la suite.

Jacques Melly, chef du département concerné par l'environnement, ne commente pas. Il ne le peut pas, nous a-t-il fait savoir car les questions liées au personnel relèvent de la présidence du Conseil d'Etat. Or, le président du gouvernement, Roberto Schmid, le dit : "j'ai aussi reçu des informations concernant l'IF et la COGEST. Mais ces courriers n'étaient pas adressés au Conseil d'Etat. Le CE ne s'exprime donc pas actuellement sur cette question. Il laisse tout d'abord analyser les destinataires des courriers, les documents et prendra position lorsqu'il aura étudié les conclusions de ceux-ci".

Audit demandé dans la gestion du dossier

Manifestement, l'appel lancé par les courriers de Joël Rossier fait déjà d'autres vagues. Sébastien Fanti, préposé à la protection des données et à la transparence, a demandé une procédure d’audit, "l’instrument le plus incisif à notre disposition", précise-t-il.
En parallèle une procédure à l’encontre de plusieurs personnes est en cours depuis un mois et la commission a été requise pour obtenir auprès de la COGEST et de l'IF, tout le «dossier Rossier». "L'enjeu relève notamment de la gestion de la pollution au mercure dans le Haut-Valais et des communications qui ont été diffusées sur l'ampleur du problème", explique Sébastien Fanti.

Ch
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