Démission au service de l'environnement : le Conseil d'Etat valaisan apporte des précisions
Suite aux déclarations de Joël Rossier, chef démissionnaire du Service de l’environnement, relayées par les médias, le Conseil d’Etat a décidé de préciser les éléments qui l’ont conduit à le libérer de son obligation de travailler.

Suite aux déclarations de Joël Rossier, chef démissionnaire du Service de l’environnement, relayées par les médias, le Conseil d’Etat a décidé de préciser les éléments qui l’ont conduit à le libérer de son obligation de travailler.
"C’est bien l’esprit de collaboration nécessaire qui n’était plus suffisant et non pas les informations que Joël Rossier a transmises à l’Inspection des finances et à la Commission de gestion du Grand Conseil qui sont en cause", explique un communiqué diffusé à mi-journée.
Pour décider de libérer Joël Rossier de son obligation de travailler, "le Conseil d’Etat a simplement analysé si la poursuite harmonieuse des rapports de travail était possible et l’esprit de collaboration suffisant. Il est parvenu à la conclusion que ce n’était plus le cas"…"La relation de confiance avec certains de ses collègues, son chef de département et le Conseil d’Etat étant rompue. La rupture de confiance est d’ailleurs réciproquement ressentie puisque Joël Rossier l’a également reconnue.
Le gouvernement rappelle par ailleurs qu'il n'a pas reçu ces documents dans leur totalité, "contrairement à ce que le chef démissionnaire du SEN laisse entendre aux médias".
"Le Gouvernement attend toutefois les conclusions de l’Inspection des finances pour prendre les mesures qui s’imposent. Il lui a demandé à cet effet d’analyser l’ensemble du dossier et d’établir un rapport y relatif".