Délit à la loi sur les armes: J.-M. Bornet veut être acquitté
« Si j’avais eu le moindre doute que c’était illégal, je ne l’aurais pas fait ».
« Si j’avais eu le moindre doute que c’était illégal, je ne l’aurais pas fait ».
Les propos de Jean-Marie Bornet mercredi devant le tribunal de district d’Hérens-Conthey.
L’ancien chef information et prévention à la police cantonale y contestait sa condamnation une peine pécuniaire avec sursis et à une amende pour délit contre la loi fédérale sur les armes.
Le Nendard, qui s’est présenté aux dernières élections au Conseil d’Etat sous la bannière du Rassemblement Citoyen Valais, avait prêté son pistolet privé à son fils, qui souhaitait faire du tir sportif, mais qui ne disposait pas de permis d’acquisition d’arme.
Jean-Marie Bornet l’affirme : il ne savait pas que cela était interdit. Il assure d’ailleurs que la pratique de prêter son arme sans s’encombrer de démarches administratives est répandue en Valais. Sans que personne ne connaisse le détail de la loi.
Jean-Marie Bornet et son avocate demandent l’acquittement. De son côté, le procureur demande que la peine soit confirmée. Le verdict sera rendu dans les prochains jours.