De l?alcool distillé et du vin pour soigner le bétail: un remède de grand-mère qui a toujours cours
De l’alcool distillé et du vin pour soigner le bétail.

De l’alcool distillé et du vin pour soigner le bétail. Remède bon marché à l’époque, la pratique existe toujours et permet aux éleveurs d’éviter les taxes de production à la distillerie.
Du café goutte pour aider à ruminer. De l’alcool distillé comme baume. Du vin pour détendre après le vêlage. Elle pourrait être taxée de remède de grand-mère, mais l’utilisation d’alcool pour soigner pour le bétail existe toujours. Aujourd’hui encore, les éleveurs ont la possibilité de distiller leurs récoltes sans être taxés. Sur le site de l’administration fédérale des douanes, on peut lire ceci : « les boissons spiritueuses nécessaires à l'exploitation agricole sont exemptes d'impôt ». Quant à l’ancienne régie fédérale des alcools, elle fait état de 5 litres par adultes vivant dans le ménage, ainsi qu’un litre par tête de bétail.
Rares sont encore les éleveurs qui utilisent l’eau de vie à ces fins, selon Benoit Berguerand, vice-président de la fédération suisse d’élevage de la race d’Hérens. Pour les exploitants, il s’agissait surtout de remèdes bon marché. Mais les souvenirs lui tirent un sourire quand il repense à la vie de ferme, aux côtés de son papa:
Benoit Berguerand. vice-président de la fédération suisse d’élevage de la race d’hérens l’affirme certaines vaches sont même friandes de vin blanc:
Benoit Berguerand précise: il n’existe ni de risque d’addiction pour l’animal, ni d’impact sur le lait.
