Critiqué, le label Minergie contre-attaque. Il regrette de servir de "bouc-émissaire"
Ils sont 500 tous les ans, les bâtiments qui reçoivent le label Minergie en Suisse romande.

Ils sont 500 tous les ans, les bâtiments qui reçoivent le label Minergie en Suisse romande.
Pour obtenir une certification, un projet doit prouver des besoins énergétiques très faibles. Il doit aussi miser autant que possible sur le renouvelable.
Les premiers à faire la démarche en Valais ont reçu leur certification en 1998 à Fully. Depuis, 1500 autres bâtiments ont suivi. Au niveau national, cela représente plus de 47'000 bâtiments certifiés, 1,1 million d’utilisateurs.
Si Minergie a le vent en poupe, le label – décerné par une association privée - ne fait pas l’unanimité. Air trop sec, problèmes d’humidité, chaleur excessive en été… les critiques sont nombreuses.
Et elles sont souvent infondées, déplore Olivier Meile. Il regrette que « Minergie soit trop souvent utilisé comme bouc émissaire ».
Pour lui, ces problèmes ne sont pas liés aux exigences de construction spécifiques à la certification mais découlent de problèmes dans la construction ou l’exploitation des bâtiments.
Contacté, le directeur de l’Association valaisanne des entrepreneurs Serge Métrailler se dit « étonné » des critiques émanant de Minergie. Il juge « trop simple » de rejeter la responsabilité sur la branche. Selon lui, ces problèmes proviennent peut-être également d’une « mauvaise compréhension des clients de la manière de vivre avec le label ».