Criminels récidivistes: la Commission de dangerosité en question
La question du risque de récidive des criminels refait surface avec le procès de Claude D.
La question du risque de récidive des criminels refait surface avec le procès de Claude D., qui s’est tenu la semaine passée à Renens.
Pour évaluer de tels cas, la Commission de dangerosité est régulièrement sollicitée afin de donner son préavis. En Valais, comme ailleurs en Romandie, il s’agit d’une instance cantonale, alors que la Suisse alémanique a opté pour deux commissions inter-cantonales.
Les modèles s’opposent donc. Et pour Aimée Zermatten, doctorante en droit à l’Université de Fribourg, les cantons romands auraient tout intérêt à imiter ce qui se fait outre-Sarine. Renforcer les collaborations apporterait selon elle plus d’objectivité et un plus grand professionnalisme.
Mais pour l’Etat du Valais, il n’est pas question de revoir la formule actuelle. Georges Seewer, le chef du service de l’application des peines et mesures, y voit trois avantages: la réactivité, la connaissance du terrain et un coût bien moindre que la solution suisse alémanique.