Crans-Montana: pas de cautionnement pour l'heure pour les CMA
La proposition de cautionnement de 25 millions des communes du Haut-Plateau au profit des remontées mécaniques de Crans-Montana est à revoir.
La proposition de cautionnement de 25 millions des communes du Haut-Plateau au profit des remontées mécaniques de Crans-Montana est à revoir. Le discours de Stéphane Pont, le président de l'association des communes de Crans-Montana est limpide au lendemain du refus de ce cautionnement par l'assemblée primaire d'Icogne, qui devait cautionner 500'000 francs. "Les présidents des six communes avaient décidés, solidairement, que si une des communes venait à refuser le cautionnement celui-ci tombait, et qu'il faudrait se remettre au travail pour trouver une autre solution avec les remontées mécaniques, de manière à reconvoquer les assemblées primaires pour une autre décision", explique Stéphane Pont.
Le président de Mollens ajoute qu'il est toutefois trop tôt aujourd'hui pour savoir vers quelle solution on se dirige. "Il faut d'abord analyser les raisons du refus d'Icogne et celles du report de décision des communes de Montana et Randogne avant de se projeter" précise-t-il.
Une chose est sûre pour l'heure il n'y aura pas de cautionnement. Et sans cautionnement les remontées mécaniques de Crans-Montana n'obtiendront pas les prêts escomptés auprès de compagnies d'assurances ou de fonds de pension, selon leur président Philippe Magistretti.
Impact direct: l'axe Montana-Cry d'Er sera démantelé en avril sans avoir de date pour le remplacement et le développement de la Plaine Morte devrait également prendre du retard, précise Philippe Magistretti. "Il y aura un trou de trois, cinq ou dix ans, mais le développement des remontées mécaniques de Crans-Montana reprendra, c'est sûr".
A noter que Lens et Chermignon avaient accepté hier soir cette proposition de cautionnement. La sixième commune, celle de Mollens, se prononcera quant à elle lundi prochain lors de son assemblée primaire.