Covid-19: certains privilégient le vélo électrique pour éviter les transports publics
Depuis 3 ou 4 ans le vélo électrique connaît un essor extraordinaire. Mais avec la crise du coronavirus, une nouvelle demande a fait son apparition: les clients investissent dans un vélo électrique pour éviter de prendre les transports publics. C'est en tout cas ce qu'a constaté Yann Disière, propriétaire du garage Chiron à Vétroz: «C’est vrai qu’en cette période particulière des gens sont venus nous voir pour acheter un vélo électrique pour éviter de prendre les transports publics».
Selon Yann Disière, pour un bon vélo il faudra tout de même compter entre 2500 et 3000 francs. Une somme qui ne retient pas ceux qui veulent éviter les transports publics pour leurs déplacements. Et ils ne sont pas les seuls à opter pour le vélo électrique. D'une manière générale les e-bikes connaissent un vrai boom depuis 3 ou 4 ans. Pour beaucoup, la crise que nous traversons est peut-être aussi le bon moment pour investir dans un transport plus écologique. «Il y a vraiment un essor extraordinaire avec ce vélo électrique. Cela ouvre des horizons aux gens qui ne pouvaient plus monter sur les coteaux par exemple», souligne Yann Disière. Et il le constate dans son garage de Vétroz: tous vélos confondus, les ventes de vélos électriques représentent plus de 50% du chiffre d’affaires.