Coupage de vins: chimiste cantonal pas assez sévère, selon la COGEST
Le chimiste cantonal n’a pas été assez sévère.
Le chimiste cantonal n’a pas été assez sévère. Mais on ne peut pas l’accuser de complaisance avec Dominique Giroud.
La conclusion de l’enquête menée par la commission de gestion du Grand Conseil sur les affaires de coupage de vins en Valais.
La COGEST estime, au terme de ses investigations, que le travail de contrôle des caves est fait dans le respect du consommateur et de la législation en Valais. Par ailleurs, le chimiste cantonal dispose d’une certaine marge de manœuvre dans son action. Il peut soit dénoncer à l’autorité pénale, soit appliquer des mesures administratives qui s’avèrent dans bien des cas dissuasives.
Si la commission de gestion reproche au chimiste cantonal son comportement dans l’affaire Giroud, c’est qu’une première dénonciation avait été déposée en 2001, pour des irrégularités commises pour la quatrième fois en quatre ans.
Or, « au vu des récidives révélées dans les contrôles effectués, le chimiste cantonal (…) aurait pu systématiquement continuer à dénoncer à la justice pénale », note la commission de gestion.
C’est d’ailleurs que ce que la COGEST recommande de faire à l’avenir.
La commission suggère aussi à son homologue de la justice de vérifier les raisons pour lesquelles la dénonciation de 2001 s’est trouvée prescrite après deux ans, lorsqu’elle a été transmise à la justice. Au moins un autre dossier est aussi resté sans suites.
De son côté, le Conseil d'Etat fait savoir dans un communiqué qu'il a pris connaissance du constat réalisé par la COGEST. Et qu'il va maintenant analyser les propositions émises par cette dernière et prendre les mesures nécessaires.