Contrôles chez les coiffeurs : "Nos visites surprises sont généralement bien accueillies"
Depuis la réouverture des salons de coiffure il y a trois semaines, le canton effectue de nombreux contrôles. Généralement bien accueillies, ces visites inopinées montrent que les règles d’hygiène sont respectées en Valais.
«En incluant les instituts de beauté et les cabinets thérapeutiques, nous avons contrôlé environ 200 adresses par semaine» indique Stéphane Glassey, responsable de l’Inspection du Travail à l’Etat du Valais. Depuis le 27 avril, date de reprise de ces activités, les quatre inspecteurs chargé de sillonner le canton n’ont donc pas chômé. Comment choississent-ils les établissements visités ? «En principe, nous nous rendons dans un quartier, et nous faisons le tour des entreprises qui s’y trouvent», explique Stéphane Glassey. «On nous a aussi signalé quelques cas, mais c’était surtout au début», ajoute-t-il.
Des visites qui rassurent
Lors de ces visites surprises, les inspecteurs observent différents points. «Tout d’abord, nous nous assurons que le salon possède un plan de protection par écrit, un document que le professionnel doit posséder pour pouvoir rouvrir», explique Stéphane Glassey. «Et puis nous regardons comment les gens travaillent et se protègent». Pour rappel, coiffeurs et clients doivent porter un masque, les outils et les fauteuils doivent être désinfectés, et les distances doivent être respectées. «De manière générale, les professionnels sont contents que l’on fasse ces visites. Ils sont rassurés de savoir que les mesures qu’ils ont mises en place sont adéquates». Une impression que confirme Philomène Zufferey, présidente de la section valaisanne de Coiffure Suisse : «Certains collègues sont parfois surpris, mais dans l’ensemble, nous sommes contents d’avoir ces visites. Cela permet de prouver que l’on respecte les consignes à la lettre».
Bons élèves
Ces trois dernières semaines, les contrôles effectués par l’Inspection ont démontré que les coiffeuses et coiffeurs valaisans jouaient le jeu. «Dans l’ensemble, les consignes sont bien respectées, hormis parfois quelques détails à corriger», déclare Stéphane Glassey. A quoi s’exposent les contrevenants ? «Pour s’exposer à des sanctions, il faut déjà qu’ils soient récidivistes», précise le responsable. « Dans ce cas, l’ordonnance Covid prévoit la fermeture de l’établissement». Une décision qui n’a, jusqu’à ce jour, pas dû être prise en Valais.