Constituante: le PSVr lance sa campagne. Objectif avoué: décrocher une quinzaine de sièges
76 candidats sont prêts à prendre la plume pour réécrire la Constitution sous la bannière "Parti socialiste et Gauche citoyenne".
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76 candidats sont prêts à prendre la plume pour réécrire la Constitution sous la bannière "Parti socialiste et Gauche citoyenne". Les listes sont arrêtées et la campagne lancée en vue de l’élection de la constituante le 25 novembre prochain.
76 candidats pour 96 sièges disponibles dans le Valais romand. Pourtant à la fin de l’été, le parti rêvait de listes pleines. Mais Barbara Lanthemann, la présidente du PSVr se refuse à parler d’un échec, même si les autres partis parviendront peut-être à réunir 96 noms. L’essentiel, selon elle, est d’avoir des "candidats motivés, disponibles et convaincus", mais aussi de respecter les critères stricts fixés au départ de l’aventure, comme celui de la parité, un but quasiment atteint avec 47% de femmes. "Cela n’a pas été facile à obtenir", concède Barbara Lanthemann. Si les hommes se sont présentés spontanément, elle explique que le parti a du "aller chercher des femmes".
Sur les 76 candidats, 30 ne sont pas membres du PSVr, juste des citoyens "qui se reconnaissent dans les valeurs du parti", estime Barbara Lanthemann. Et parmi les 46 candidats qui ont la carte du parti, beaucoup n’ont jamais exercé de mandat politique. "J’espère sincèrement que nous arriverons à être une force de proposition claire", confie Barbara Lanthemann. Sans se fixer d’objectif chiffré, elle rêve de décrocher une quinzaine de sièges.
Afin de lancer la campagne devant les médias ce mardi matin, quatre candidats ont pris la parole pour présenter leurs motivations et les valeurs qu’ils souhaitent inscrire dans la nouvelle Constitution cantonale. Parmi ces candidats, Corinne Card. "Je ne compte pas prendre la carte du parti à l’issue de l’aventure de la constituante", explique cette géographe, habitante de Nax. Elle dit se reconnaître dans les valeurs du parti socialiste, mais pas forcément dans le jeu politique. "Faire campagne" l’effraie. C’est la raison pour laquelle elle n’a pas rejoint le groupe apolitique "Appel citoyen". Sur une telle liste, "il faut beaucoup d'investissement personnel". La candidate d’Hérens espère donc bénéficier de l’expérience du PSVr pour mener la campagne jusqu’au 25 novembre.