Condamnation de Yannick Buttet : à Collombey, l'opposition n'entend pas polémiquer
La condamnation pénale de Yannick Buttet est accueillie avec prudence par les partis adverses de Collombey-Muraz.
La condamnation pénale de Yannick Buttet est accueillie avec prudence par les partis adverses de Collombey-Muraz.
Les comités n'ont naturellement pas encore eu le temps d'aborder la question et ne communiqueront pas avant la fin du délai d'opposition de dix jours, s'ils le font. Mais au PS, au PLR et à l'UDC, les présidents estiment à titre personnel que ces 30 jours-amende avec sursis ne changent pas grand-chose à la situation. Ça ne change même "rien", selon Guillaume Vanay, de l'UDC.
Président du parti socialiste, Olivier Ostrini nous a, pour sa part, déclaré : "ce que nous avions à dire, nous l'avons dit en janvier. Yannick Buttet a sa conscience pour lui. A lui de prendre ses responsabilités. Mais nous ne ferons pas de politicaillerie". Olivier Ostrini ajoute que le PS n'a rien à reprocher à Yannick Buttet au niveau de Collombey-Muraz, ce que confirme Cédric Zurcher, au PLR, pour qui Yannick Buttet est "un bon président". Tous insistent sur la dimension privée de l'affaire.
L'ordonnance pénale prononcée par le ministère public valaisan contre Yannick Buttet l'a été pour contrainte et appropriation illégitime. Cela est lié à l'envoi de nombreux messages quotidiens durant des mois à son ex-maîtresse – la plaignante – et le fait d'avoir conservé la clé de son appartement.