"Commune isolée recherche médecin de famille". Le tour des solutions, en Valais et ailleurs
"Salaire attractif, 39 heures par semaine, 9 semaines de congés payés, des horaires adaptables.
"Salaire attractif, 39 heures par semaine, 9 semaines de congés payés, des horaires adaptables. Devenez médecin salarié". C’est l’opération séduction que vient de lancer sur les réseaux sociaux la ville française d’Issoudun. Comme d’autres communes de l’Hexagone, elle a choisi de recruter et de payer elle-même un médecin de famille pour faire face à la pénurie.
Un problème que connaît bien le Valais, surtout dans les vallées. Les solutions, encouragées depuis 2012 par le canton sont la création de cabinets collectifs ou de maisons de santé, comme en Entremont, ou à Collombey-Muraz. Deux modèles qui plaisent à la jeune génération de médecins. Si les communes financent en partie ces structures, aucune ne salarie elle-même un docteur. Alors cette nouvelle façon de faire, est-elle envisageable en Valais ? L’avis du médecin cantonal Christian Ambord :
Médecin salarié, maisons de santé… Evolène envisage un 3ème modèle pour remplacer ses trois médecins de famille qui ont tous dépassés l’âge de la retraite. Elle mise sur un partenariat public-privé et compte installer un généraliste à disposition de la population dans le centre médical privé d’un hôtel de luxe qui sera construit prochainement. Cédric Fauchère, conseiller municipal en charge de la santé :
La commune d’Evolène lui louera probablement les locaux et tout le plateau technique.