Comme Bijou ou Bandit, 500 championnes de la race d’Hérens prêtes à être parrainées sur cinq alpages
Après le carton réalisé l’an dernier, "Ma reine de l'été", repart de plus belle. Cantonné jusqu’ici à la centaine de têtes de l’alpage de Tracuit, il s’étend désormais au Turtmanntal, à Isérables et à l’Entremont. Cinq alpages en tout, où des vaches d’Hérens attendent une marraine ou un parrain.
Le concept est on ne peut plus simple : il invite au parrainage d’une vache d’Hérens en estivage. L’an dernier, les 105 bêtes de l’alpage chalaisard de Tracuit ont trouvé leur parrain ou marraine.
A l’origine de ce véritable échange avec les éleveurs, EdelAlp. Une Sàrl fondée par Camille Besse et Samuel Balet, deux étudiants de la HES-SO Valais-Wallis. Ensemble ils ont voulu développer un concept pour valoriser le travail d’élevage de la race d’Hérens et se rapprocher le monde agricole, explique Camille Besse.
Cette année, EdelAlp, a étendu l’éventail sur l’alpage bédjoui de Balavaux, à Rotigen dans le Turtmanntal et sur les deux alpages entremontains de Mille et des Grands Plans.
Un échange qui a séduit Martine Jaques.
Pour la coordinatrice du PDR, le Projet de développement régional dans le Grand Entremont, l’entrée des Grands Plans et de l’alpage de Mille dans les parrainages d’EdelAlp a largement poussé à un partenariat.
Le coût du parrainage s’élève à 275 francs. En contrepartie, parrains et marraines sont conviés à trois moments forts de la vie de l’alpage, ils reçoivent également une meule de fromage et un certificat de parrainage. L’an dernier, EdelAlp a pu reverser 10 mille francs à Tracuit et 10 mille francs supplémentaires à la fromagerie.