Clap de fin d'une enquête internationale devant le Tribunal de Sierre
Cinq ans de prison.
Cinq ans de prison. La peine maximale encourue par un Valaisan d'une trentaine d'année, qui est jugé ce matin par le tribunal de district de Sierre. Il est accusé d'actes d'ordres sexuels avec des enfants, pour avoir payé des jeunes filles étrangères sur internet, afin qu'elles réalisent derrière leur écran des vidéos à caractère pornographique.
Ce jugement sonne, en quelques sortes, comme le clap de fin d'une enquête internationale. Nom de code de l'opération "Swift traveler". Une opération qui a mis à jour de nombreuses transactions financières aux Philippines, liées à l'achat et à la vente de matériel pornographique et pédopornographique par le biais du réseau "live Stream". Ce réseau consiste à diffuser en direct sur internet des vidéos filmées par webcam. En 2015 Fedpol, l'office fédéral de la police, reçoit d'Europol, l’agence européenne spécialisée dans la répression de la criminalité, les premières informations concernant cette opération. Dix personnes domiciliées en Suisse sont concernées, dont un Valaisan d'une trentaine d'années, jugé ce matin par le tribunal du district de Sierre.
Mais comment se déroule une opération comme celle-là, d'ampleur internationale? Que fait Europol, quel est le rôle de Fedpol et que font les polices cantonales dans ce genre d'enquête?
La réponse d'Anne-Florence Débois, porte-parole de Fedpol.
Mais pour découvrir les personnes qui sont dans l'illégalité, l'entier de la population doit-il être sous surveillance?
On retrouve Anne-Florence Débois.
Anne-Florence Débois précise encore que ces opérations communes à l'échelle internationale sont fréquentes. Selon elle, cela démontre l'importance de l'échange d'informations à tous les niveaux.