Valais
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Chirurgie cardiaque : la Clinique de Valère drague l'Hôpital du Valais
40 millions de francs pour un centre commun de cardiologie entre la Clinique de Valère et l'hôpital du Valais.
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40 millions de francs pour un centre commun de cardiologie entre la Clinique de Valère et l'hôpital du Valais. C'est ce que le groupe Genolier serait prêt à mettre, sous conditions, pour regrouper les forces des deux établissements dans ce registre chirurgical. A l'heure actuelle, la cardiologie interventionnelle ambulatoire représente un millier de patients par an dans la clinique privée, soit "quasiment le même proportion que l'hôpital du Valais qui en plus assure bien entendu aussi les urgences et toute la chirurgie cardiaque stationnaire", explique la présidente de l'établissement sédunois, Karin Perraudin, qui voit dans ce regroupement une opportunité de qualité pour les patients valaisans comme pour les touristes de passage. "Nous pourrions ainsi regrouper les compétences y compris en matière de gestion financière puisque contrairement au secteur public, nous parvenons à générer des bénéfices", relève encore Karin Perraudin.
Un contexte particulier avec des enjeux financiers importants
La proposition, à l'état de réflexion, tombe toutefois au c?ur de la deuxième consultation du projet de planification cantonale chargé d'attribuer et répartir les disciplines aux neuf établissements qui ont répondu à l'appel d'offres du département de la santé.
"Nous ne sommes pas dans cette logique", réagit le directeur de l'Hôpital du Valais. Selon Eric Bonvin, "il ne s'agirait pas d'un apport réel puisque l'Hôpital du Valais dispose déjà de l'ensemble des moyens nécessaires pour assurer la chirurgie cardiaque sur tout le canton et que les adaptations encore nécessaires sont déjà planifiées". De fait, la discipline fait partie des sources rentables pour un établissement, contrairement à d'autres secteurs de la médecine interne ou par exemple de la psychiatrie. "Le public appartient au citoyen et c'est notre mission de préserver aussi ses intérêts financiers, ce que nous faisons déjà en réinjectant les bénéfices de ce type de disciplines pour compenser celles qui sont déficitaires. Il s'agit là du seul moyen pour équilibrer les comptes d'un établissement public", conclut Eric Bonvin.
Compte tenu de la procédure d'attribution des disciplines en cours, la cheffe du département de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten n'a pas souhaité s'exprimer. Pour l'heure, la clinique de Valère n'est pas autorisée à pratiquer la chirurgie cardiaque stationnaire.
Un contexte particulier avec des enjeux financiers importants
La proposition, à l'état de réflexion, tombe toutefois au c?ur de la deuxième consultation du projet de planification cantonale chargé d'attribuer et répartir les disciplines aux neuf établissements qui ont répondu à l'appel d'offres du département de la santé.
"Nous ne sommes pas dans cette logique", réagit le directeur de l'Hôpital du Valais. Selon Eric Bonvin, "il ne s'agirait pas d'un apport réel puisque l'Hôpital du Valais dispose déjà de l'ensemble des moyens nécessaires pour assurer la chirurgie cardiaque sur tout le canton et que les adaptations encore nécessaires sont déjà planifiées". De fait, la discipline fait partie des sources rentables pour un établissement, contrairement à d'autres secteurs de la médecine interne ou par exemple de la psychiatrie. "Le public appartient au citoyen et c'est notre mission de préserver aussi ses intérêts financiers, ce que nous faisons déjà en réinjectant les bénéfices de ce type de disciplines pour compenser celles qui sont déficitaires. Il s'agit là du seul moyen pour équilibrer les comptes d'un établissement public", conclut Eric Bonvin.
Compte tenu de la procédure d'attribution des disciplines en cours, la cheffe du département de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten n'a pas souhaité s'exprimer. Pour l'heure, la clinique de Valère n'est pas autorisée à pratiquer la chirurgie cardiaque stationnaire.
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