Chahuté par la faillite de Publicitas, le "Nouvelliste" traverse une zone d'inconfort mais fera face
La faillite de Publicitas va impacter le "Nouvelliste".
La faillite de Publicitas va impacter le "Nouvelliste". Mais l'entreprise peut faire face.
C'est le message délivré mardi soir au personnel par la direction du quotidien valaisan.
A l'heure qu'il est, impossible d'évaluer les dégâts provoqués par le "brutal grounding" de la régie publicitaire, explique Eric Meizoz, directeur général de Rhône Média, la holding qui chapeaute le "Nouvelliste". Le groupe avait en effet signé un contrat de fiducie avec Publicitas et estime que toutes les créances lui sont dues. Il espère en récupérer la majeure partie. Des procédures sont en cours.
Des pertes, il y a aura donc. Plusieurs centaines de milliers de francs au bas mot. Mais le "Nouvelliste", dont le bilan est "solide", "digère le choc", assure Eric Meizoz.
Ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs en Suisse.
Au Tessin, déjà en difficulté, le "Giornale del Popolo" a dû mettre la clef sous le paillasson juste après la mi-mai. "Le Quotidien Jurassien", lui, a annoncé une perte supérieure à un million de francs.
Rhône Média salarie 170 collaborateurs ainsi que 260 "messagers" à temps partiel ("Les Messageries du Rhône"). Sa société fille, "Editions le Nouvelliste SA", a décidé à l'unanimité la semaine dernière de ne pas verser de dividende à ses actionnaires, cette année. Le groupe devrait faire de même le 29 juin.